21 novembre 2012

Éditorial : Quand on a 20 ans


Tant de sujets à explorer, il faut en choisir un? Je n’ai pas assez de monnaie pour compter toutes mes passions! Celle que j’ai mise sur un piédestal est certainement le cinéma. Je l’apprivoise depuis que, tout petit, je visionnais de courts segments sur les effets spéciaux dans le téléviseur et quand, plus grand, j’allais dans les studios pour voir les artistes de l’autre côté de l’écran. Le conservatoire a su alimenter ce qui était devenu un colosse dans ma tête.

Bon, je me suis inscrit en Création littéraire, donc je me décerne le droit d’écrire quelque chose d’un peu plus « littéraire ». Je dois avouer que je zappe souvent les articles quand ils ont trop de texte – je lis quand même des livres. Je vais essayer d’être bref.

            Le cinéma c’est une chose, mais je suis (peut-être malheureusement considérant le monde dans lequel on vit) polyvalent (et polysémique (hihihi)). Je crois que c’est quasiment plus simple d’énumérer ce que je n’aime pas. Récemment, on m’a posé l’habituelle question incolore : « Où te vois-tu dans cinq ans? » Horreur! C’est la première fois que ça me frappe, je n’ai aucune réponse, vraiment. En théorie, je devrais terminer mon BAC en 2016 (ish), mais je n’ai pas pensé à l’après… Qu’est-ce qui arrive après? Est-ce que quelqu’un a vraiment été capable de suivre ses plans? Si je pense à mes « idoles », ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils allaient faire à 20 ans- c’est si motivant de lire des biographies (plus que des statistiques de psychologues).

            L’école peut tellement nous isoler du monde réel que dans cinq ans, je ne me projette pas encore faire autre chose qu’une job plate et travailler comme un fou sur d’autres choses qui paie pas. C’est sûr, je ne souhaite pas rester dans ma jobine toute ma vie, mais j’ai l’impression de ne pas savoir ce que je vaux vraiment dans le vrai monde où on gagne de l’argent nous-mêmes et où on fait un travail qu’on aime (parce que c’est ce qu’on veut, non?).

Je n’ai aucune idée ça ressemble à quoi travailler sur des vrais projets. On dirait qu’à l’école on fait toujours la moitié de ce qu’on est capable réellement, même si on travaille beaucoup. Je me sens trop couvé parfois. En même temps, j’ai l’impression que mon cerveau a triplé de volume et que je me suis beaucoup amélioré un peu partout. (J’écrivais très mal en français avant de commencer mon DEC.)

Dans 5 ans, est-ce que je me vois cinéaste? Pas nécessairement, j’ai tant de choses à exprimer. J’espère que je vais trouver d’ici là, le temps avance vite. On ne cesse de me le rappeler. (J’aime la pression) Vais-je être heureux? Ça, j’en suis pratiquement certain, mais mon bonheur, il n’est pas comme dans les films américains – que vous me lisiez, c’est assez pour me faire sourire au moins une fois par jour.<


PS: J'attend toujours mes cartes et ma réponse de l'Université

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